Ho Opponopono
Ho'oponopono est un outil merveilleux. il est possible de l'utiliser au quotidien afin de surmonter les difficultés et obstacles de la vie. Il nous aide à nous libérer de nos vieux programmes erronés bien souvent à l'origine de souffrances, conflits et problèmes.
Ho'oponopono est une philosophie de vie, un art de vivre qui remonte probablement à l'antiquité Hawaïenne.
Cette tradition se transmettait oralement de génération en génération et elle est encore en usage aujourd’hui.
C'est également un formidable outil de développement personnel qui a été remis au goût du jour par la chamane et guérisseuse Morrnah Simeona (1913-1992). C'est ensuite le Dr Ihaleakala Hew Len puis Joe Vitale qui l'ont diffusé à leurs manières et selon leurs propres expériences et ressentis.
Nous parlerons de la Divinité, ou Dieu. Cela ne doit pas être un obstacle, vous pouvez le remplacer par, l'Univers....
C'est simplement Morrnah Simeona qui l'appelait Dieu ou la Divinité. Elle aurait aussi très bien pu parler d'Esprit ou de Principe de Vie. Il s'agit donc de la présence d'un élément supérieur à nous, au-delà de notre dimension matérielle et qui nous englobe dans une Unité.
Nous sommes le monde. Krishnamurti.
Nous ne formons qu'un avec notre environnement et avec l'Univers.
Notre intérieur et notre extérieur ne font qu'un !
L'autre est un miroir !
Les mayas, par exemple, disait « In Lakesh » pour se saluer. Ce qui signifiait « Toi, une autre version de moi ».
Les autres ne sont que notre propre reflet. Et ce qui nous arrive dans notre vie n'est que le reflet de quelque chose qui se trouve à l'intérieur de nous. Ho'oponopono considère que nous sommes les créateurs de notre vie et de tous les événements qui la composent. C'est notre pensée qui façonne le monde. Mais notre pensée est souvent influencée par des croyances limitantes, des schémas négatifs, des peurs invalidantes qui engendrent alors un monde constitué d'ombres et de lumières. Il s'agit donc d'intégrer que nous sommes les créateurs de ce qui nous entoure et de ce qui se déroule dans nos vies. C’est dans le présent que nous construisons l’avenir et chacun de nous est une énergie créatrice.
Apprendre à regarder la vie autrement
Adopter l’art de vivre Ho'oponopono c'est aborder la vie avec un œil neuf ! d'après Mornnah, nous sommes 100% responsables de ce qui nous arrive. Tout vient de l'intérieur et rien de l'extérieur. Alors si je comprends que tout vient de moi, j'aborde la vie différemment avec moins d'agressivité et plus de calme.
Enfin, avec Ho'oponopono, il n'y a aucune haine, jalousie, calomnie ou rancune mais seulement amour, pardon et compréhension. Il est un chemin d'apprentissage de l'amour pour les autres et surtout d'amour pour soi-même. Cela est vraiment très reposant. Les événements glissent sur nous comme des gouttes d'eau. La colère finit par disparaître voire être transformée pour laisser place à la paix intérieure. Ainsi, Ho'oponopono nous fait nous sentir plus en communion avec tout ce qui nous environne et ce qui nous arrive. Il en résulte alors un sentiment d'unité.
Si vous voulez que votre vie prenne un tour différent, vous devez avoir des pensées différentes. Esther et Jerry Hicks.
Ho'oponopono présente l'avantage d'être simple et facile à intégrer dans sa vie quotidienne.
De plus, il peut être pratiqué tout seul. Tout est en nous, nous sommes l'unique maitre de notre vie. Il s'agit de mettre en place une attitude qui associe humilité, responsabilité, foi et lâcher-prise.
Ne jamais se plaindre pourrait être la première règle à appliquer.
Ho'oponopono n'est pas un but mais un chemin, plus on le pratique, plus il devient facile et agréable.
La chamane Morrnah Simeona
Le mot Ho'oponopono signifie « corriger ce qui est erroné » ou « rendre droit ».
On pourrait résumer par « revenir à ce qui est juste » ! D’ailleurs, vivre « pono » pour un hawaïen veut dire vivre aligné, dans l’équilibre et le pardon.
Il y a une quête de pureté de cœur en quelque sorte.
Aussi, Hawaï a décidé en 1993 d’inscrire la tradition Ho'oponopono par l’intermédiaire de Morrnah Simeona en tant que trésor vivant dans sa constitution.
Si nous voulons changer le monde, incarnons ce changement. Rudolf Steiner.
Pour aller un peu plus profond
La chamane, Morrnah Nalamaku Simeona, est née à Honolulu à Hawaii. Elle était une Kahuna la'au lapa'au, c'est à dire une guérisseuse par les herbes. Elle pratiquait également les massages Lomi Lomi Nui. Beaucoup l'appelait "Grande Tante" (expression hawaienne), ce qui était une preuve de sa popularité à Hawaii et surtout de la considération portée à son égard. Après 10 années à pratiquer dans son propre cabinet, elle donna de nombreuses conférences notamment aux Nations Unies, aux USA, en Europe et cela dans divers lieux comme des écoles, des universités, des hôpitaux, des institutions...
Pour diffuser son Ho'oponopono, elle créa une fondation en 1980 qui devint par la suite "Pacifica Seminars". Plus tard, en 1990, elle fonda une organisation "Pacifica Seminars" en Allemagne et fit ses derniers séminaires en Europe avant de mourir à Munich.
Morrnah a développé Ho'oponopono à partir d'un rituel qui était utilisé autrefois pour résoudre les problèmes communautaires et rétablir la paix dans les villages. Ce rituel consistait à réunir ceux qui avaient un différend ou une relation disharmonieuse. Enfermées entre 4 murs, ces personnes devaient exposer et partager ensemble leurs problèmes, leurs conflits jusqu'à ce qu'elles comprennent quelles pensées erronées, peurs de l'un et de l'autre en étaient à l'origine. Cette discussion était entrecoupée de moments de silence et de prière. Puis, elles demandaient pardon aux autres et reconnaissaient ainsi leurs propres responsabilités. Une fois réconciliées, elles étaient à nouveau libres. Ce rituel pouvait durer plusieurs heures voire plusieurs jours.
La version adaptée à notre société moderne créée par Morrnah en 1976 peut se pratiquer seul et n'a pas besoin de l'intervention d'une autre personne (Une Kahuna comme Morrnah). Elle est aussi plus adaptée au monde occidental.
Il s'agit alors plutôt d'un repentir et d'une réconciliation avec soi-même, d'une manière de communiquer avec notre divinité intérieure. Ainsi, cette nouvelle version permet de développer une profonde relation avec soi-même, avec notre être intérieur pour lui demander de nettoyer nos pensées erronées. Morrnah disait d'ailleurs : « la paix commence avec moi » ou « nous sommes ici et seulement ici pour apporter la paix. Et si nous apportons la paix dans notre vie, tout autour de nous retrouve sa place, son rythme et la paix ». Personne ne guérit personne, chacun se guérit soi-même.
« Que la paix intérieure puisse vivre en chacun individu et se refléter sur la communauté, la société, la nation et l’Univers. Sans distinction de race ou de crédo. Afin que les portes de la nouvelle ère s’ouvrent toutes grandes à la paix, l’équilibre, la sagesse et l’amour, pour toute la création ». Morrnah Simeona.
L’histoire du Docteur Hew Len
Joe Vitale, conférencier star a également participé à la diffusion avec succès de Ho'oponopono. Il raconte notamment (dans son livre Zero limite) comment le Dr Ihaleakala Hew Len, psychologue et formé par morrnah Simeona, avait aidé à la guérison de malades mentaux dans un hôpital psychiatrique d’un pénitencier à Hawaï. En effet, le Dr Len prit ses fonctions dans un hôpital à Hawaï où les malades étaient particulièrement violents et les conditions de travail assez difficiles pour le personnel. Durant 3 années, la présence du Dr Len avait permis de grandes améliorations de la santé mentale des malades. Les traitements avaient été considérablement allégés et certains patients avaient même pu être libérés. Le calme était donc revenu dans cet hôpital. Pourtant, le plus incroyable est que le Dr Len ne voyait jamais ses patients. Il restait dans son bureau, étudiait les dossiers des malades et « travaillait sur lui-même ».
Des curieux finirent par lui demander la raison de son succès et il répondit :
« Je n’ai guéri personne, je n’ai fait que nettoyer les mémoires à l’intérieur de moi qui ont créés tout cela, je n’ai rien fait d’autre ».
Pour le Dr Len, les malades mentaux ne sont pas à l'extérieur de lui, séparés de lui. C’est lui, par ses pensées ou mémoires erronées, qui est à l’origine du problème qu’il rencontre. Ainsi, il corrige les pensées erronées qu’il entretient face à cela. Il prenait donc les dossiers de ses patients et répétait son mantra : « Désolé, pardon, je t’aime, merci ». S’aimer soi-même est la meilleure façon de s’améliorer, et à mesure que l’on s’améliore, on améliore le monde qui nous entoure.
Morrnah Simeona et la notion de Karma
Morrnah décrivait le rituel traditionnel de Ho'oponopono comme un moyen pour que chacun lâche l'autre, pour que les liens karmiques (cordes Aka) soient coupés et ainsi libérer chacun des pensées négatives réciproques. La cérémonie laissait également une place importante aux herbes, dans un repas festif, destinées à "lâcher-prise".
Nous sommes liés entre nous par nos problèmes, des fils fins presque imperceptibles qui doivent être coupés. Nos problèmes sont donc le résultat d'un karma négatif et nous subissons ce que nous avons fait subir aux autres. Voilà pourquoi nous sommes les créateurs de nos conditions d'existence. "Nous récoltons ce que nous semons" est la loi du karma.
Au cours de nos innombrables incarnations, nous avons créé des liens négatifs entre nous. Avec le temps, nous avons fini par avoir presque tous au moins un lien (un fil) entre chacun de nous. Se libérer d'un lien signifie alors se libérer soi-même mais aussi l'autre,du même coup, qui est au bout du fil. Toutefois, le Dr Len explique qu'il n'avait pas réussi à guérir deux malades de l'hôpital d’Hawaï. La raison évoquée aurait été l'absence de liens karmiques entre lui et ses deux patients là.
D'après Morrnah, tout comportement négatif s'inscrit dans notre corps astral (unihipili en hawaien). Et nos comportements négatifs peuvent même "s'inscrire" dans les objets, les plantes... présents à cet instant là.
Le bonheur dépend beaucoup de la qualité de nos relations, que ce soit avec nous-même ou avec le monde extérieur. Thich Nhat Hanh.
Selon la tradition hawaïenne, notre identité est composée de 4 éléments. La compréhension de ces 4 éléments permet de mieux comprendre les principes de Ho'oponopono. Une pratique quotidienne a pour but de découvrir et établir la connexion avec la divinité en nous, pouvoir demander la rectification de nos erreurs de pensées, paroles ou actions et ainsi retrouver la paix en soi.
Le Subconscient ou Unihipili qui en hawaïen signifie « enfant ». Cet élément est donc notre enfant intérieur avec la partie émotionnelle de notre être. C’est là que l’on retrouve toutes nos mémoires mais aussi celles de nos parents et de nos ancêtres.
Le Conscient ou Uhane qui en hawaïen veut dire « mère ». C’est notre égo, notre moi conscient, notre mental ou intellect qui nous permet de faire des choix dans notre vie.
Le Superconscient ou Aumakua qui signifie « père » en hawaïen. Cet élément est notre âme ou notre être supérieur. Cette partie est en nous mais dans une autre dimension. Elle est reliée à Dieu, à l’Univers et n’est pas influencée par nos mémoires.
Dieu ou l’intelligence divine. Cette partie se trouve en chacun de nous et nous relie tous. Ce Dieu en nous est capable de nettoyer nos mémoires si et seulement si nous lui demandons.
Lorsque nous rencontrons un problème dans notre vie, il s’agit en réalité d’une mémoire qui se matérialise dans la réalité (« l’enfant »). La « mère », la conscience, intervient alors. Elle a le choix entre continuer à se laisser guider par ces mémoires telle une marionnette ou alors reconnaître que ce qu’elle voit n’est que le produit de ces mémoires anciennes (« l’enfant ») et qu’elle peut les changer. Si elle décide de changer, elle prend alors contact avec le « père » ou l’âme pour demander de nettoyer cette mémoire erronée. C’est à Dieu ou la divinité en nous que le « père » demandera ce nettoyage. Seule la divinité est capable de nettoyer nos mémoires et le « père » relié à Dieu pourra alors en faire la demande.
Pour la tradition hawaïenne, nous trouvons notre véritable identité que lorsque toutes les parties de notre personnalité vivent en parfaite harmonie et surtout les 3 premières (enfant-mère-père). Aucune ne doit dominer l’autre car chacune est importante et à son rôle à jouer. Il est important de cultiver de bonnes relations entre toutes les parties de son être.
Il est crucial que la « mère » (ou la conscience) prenne soin de son « enfant » intérieur (le subconscient). Car bien souvent « l’enfant » intérieur se sent délaissé et est en souffrance. La « mère » doit déjà le rassurer en le reconnaissant puis en le respectant et en lui manifestant de l’amour. Malheureusement, notre « mère » qui est également notre mental, notre intellect est souvent occupée à d’autres choses, à penser, à réfléchir, à vouloir tout contrôler. « L’enfant » est donc souvent laissé à lui-même, manipulé par les mémoires telle une marionnette. Ecouter la voix de notre enfant intérieur c’est déjà lui faire de la place pour qu’il puisse s’exprimer. Il faut savoir cultiver cette relation « mère – enfant » en étant à l’écoute de notre « enfant » intérieur avec ses peurs, ses colères, ses chagrins. Notre « enfant » intérieur une fois rassuré se sentira en confiance et acceptera de collaborer. Sa « mère » pourra alors l’aider à se détacher de ces mémoires qui l’empêchent d’être lui-même, de retrouver sa joie, sa spontanéité. Une fois la relation « mère-enfant » bien établie, la « mère » va pouvoir décider de se débarrasser de ces mémoires encombrantes et s’adresser au « père » pour qu’il demande une purification à la « Divinité », de nettoyer la mémoire. Il ne s’agit pas de détruire cette mémoire mais plutôt de la transmuer en énergie positive en lui apportant de la lumière. Il est donc également important de développer la relation entre notre « mère », le mental et notre « père », notre âme. C’est cette relation qui va favoriser notre contact avec notre « partie divine ». La pratique régulière de Ho'oponopono permet de cultiver et renforcer ce lien. En étant mieux reliés à notre âme (« père »), nous nous sentirons plus centrés, mieux dans notre vie et notre tête. Être relié à notre être supérieur (notre « partie divine ») nous procurera à chacun plus de force intérieure.
Pratiquer Ho'oponopono permet donc de cultiver et de renforcer les relations entre les différentes parties de notre être qui sont nos mémoires émotionnelles, notre mental, notre âme et notre partie divine (« enfant, mère, père et divinité »). Cette pratique permet également avec le temps de se sentir en communion avec l’ensemble de l’Univers ou Dieu. Une fois en contact avec notre divinité intérieure, nous n’avons plus besoin d’aucun intermédiaire pour nous montrer le chemin.
Pratiquer Ho'oponopono, vivre Ho'oponopono
Retour
Je vis "hopo"
Pensez à votre problème, conflit ou émotion négative (colère, frustration, tristesse, déception…). Voyez cela comme une opportunité de changement. Ecoutez votre enfant intérieur et laisser le s’exprimer.
Faites quelques respirations profondes.
Tout en repensant à votre problème, dites à l’intérieur de vous le mantra de purification :
Désolé, Pardon, Merci, Je t'aime
Laissez faire l’Univers.
Quelques conseils :
-N’hésitez pas à sourire en prononçant votre mantra.
-L’ordre des mots du mantra n’a pas d’importance. Vous pouvez aussi changer la formule (« je suis désolé, pardonne-moi, je te remercie, je t’aime »). Il est toutefois important d’y mettre de la sincérité.
-On peut le pratiquer n’importe où et n’importe quand. Et pourquoi pas au réveil et au coucher.
-Ho'oponopono ne nécessite pas un apprentissage long et fastidieux, aucun maître ni gourou.
Il demande juste un peu de simplicité, de confiance et faire preuve d’ouverture. Pratiquer Ho'oponopono est un acte de foi. Et c’est vous seul qui décidez de pratiquer ou non Ho'oponopono. C’est vous seul qui décidez quand et combien de fois vous le répétez.
-Si vous vous sentez mal, rien ne vous empêche de le répéter en boucle et en silence. Ces mots occuperont votre mental jusqu’à ce qu’il se calme.
-On peut aussi pratiquer Ho'oponopono pour se guérir du passé (souvenirs, regrets…) ou pour quelqu’un d’autre.
Les bénéfices de Ho'oponopono
Les bénéfices de la pratique de cet art de vivre qu’est Ho'oponopono :
- Il permet de se recentrer, remettre de l’ordre.
- Il rend la vie plus légère et plus fluide, à se défaire des idées négatives.
- Il aide à mieux gérer les conflits et soulager les tensions.
- Il aide à garder le cap face aux vicissitudes de la vie.
- Il donne accès à sa véritable identité.
- Il permet de trouver la paix intérieure, penser positif.
- Il permet de développer la joie en toute situation.
- Il aide à mieux s’ancrer dans le moment présent.
« Je suis désolé », car je ne savais pas qu’il y avait en moi cette mémoire qui a créé ce problème, je reconnaîs le conflit.
« Pardonne moi s'il te plait » à la Vie et à moi-même. « Pardon » car je prends ma part de responsabilité et je souhaite réparer.
Dire « désolé, pardon » ne signifie pas être coupable. Il s’agit plutôt d’une demande d’excuse pour l’évènement disharmonieux produit par nos pensées. Nous ne savions pas que nous avions cette mémoire négative et nous n’avons pas fait exprès de créer ce problème. Demander le « pardon » est également libératoire et permet de couper le lien avec ces mémoires.
Avec humilité, nous nous adressons à Dieu (l’Univers…) pour demander pardon d’avoir eu ces pensées et d’avoir créé cette situation désagréable. Dans tout conflit, nous avons toujours une responsabilité, aussi minime soit-elle.
« merci » de m’avoir indiqué le problème que je portais en moi sans le savoir.
« Je t’aime » ou plutôt je vous aime tous (moi, les autres, la Vie, mes mémoires…).
Dire « merci, je t’aime », deux mots magiques, permet d’exprimer sa gratitude à Dieu (l’Univers). « Merci » pour cet évènement auquel nous devons faire face, qui est la manifestation de nos mémoires erronées et qui nous permet de prendre conscience du nettoyage à réaliser. « Merci » d’avoir réveillé en moi cette mémoire qui me limite et qui va me permettre de croître. Le « pardon » ouvre le cœur et le « je t’aime » permet à la lumière (divine) d’y entrer. Dire « je t’aime » libère le meilleur de nous. Les mémoires négatives ne sont pas détruites mais transmuter par la lumière. Le « je t’aime » nous envoie une énergie d’Amour ainsi qu’à Dieu (ou l’Univers). On pourrait aussi bien dire « je m’aime ». Faire preuve d’un égoïsme sain est profitable à l’altruisme.
C’est cette transmutation par la lumière qui va apporter la paix intérieure. Le vide qui se forme alors va permettre d’accueillir l’inspiration (venant de notre partie divine). Ainsi face à un problème, dire « pardon » et « je t’aime » transmute cette énergie (mémoire) négative qui a créée et est à l’origine du problème. Un mieux-être est ressenti et une place est libérée pour accueillir l’inspiration divine. Cette inspiration divine peut nous apporter une solution au problème. Vivre cela, c’est prendre conscience qu’il n’y a pas de séparation et que nous faisons un avec notre environnement. Accepter cette évidence et assumer toutes les conséquences de nos pensées apporte la liberté et le sentiment de pouvoir tout faire de sa vie.
Cette synthèse est tirée de l'enseignement de Morrnah Nalamaku Simeona, des écrits de Dr. Joe Vitale, De la pratique du Dr Len, Laurence Dujardin, Maria-Elisa Hurtado-Graciet, Jean Graciet, Johanne Desterel, de mes stages, de ma pratique et de mes expérimentations.